Iheb Abidi (né le 26 mai 1999) est un cinéaste tunisien. Dès son plus jeune âge, il intègre la Fédération Tunisienne des Cinéastes Amateurs (FTCA) ainsi que l’Association Tunisienne pour la Promotion de la Critique Cinématographique (ATPCC). Il a étudié le cinéma et l’audiovisuel, se spécialisant en Ecriture-Réalisation à l’Institut Supérieur des Arts Multimédia de la Manouba, dont il sort diplômé en 2022. Il a réalisé un court documentaire intitulé Chakchouka (Trafic) en 2022. Depuis, il travaille sur son premier long-métrage documentaire Gorbej.
Après avoir dirigé le festival international du Film d’Amiens, et avec plus de 30 ans d’expérience dans la coopération culturelle internationale, Annouchka a travaillé avec un fort focus pour la création cinématographique notamment dans les pays andins. Au cours de ces dix dernières années, elle a collaboré étroitement avec Sarah Maldoror.
À présent aux côtés de sa sœur Henda Ducados, elles développent des projets pour valoriser, préserver et sauvegarder l’œuvre de Sarah Maldoror et de Mario de Andrade, un couple dont l’engagement artistique et politique a marqué le XXème siècle.
Née en République démocratique du Congo, Pascale est de nationalité centrafricaine et vit à Bangui depuis de très longues années. Elle a été sélectionnée fin 2017 parmi pour participer à un atelier d’initiation à la réalisation de films documentaires organisé par l’Alliance française de Bangui et les Ateliers Varan de Paris. De cette formation hors du commun est sorti son premier documentaire, “Mes yeux pour entendre”. Ayant eu le goût du cinéma après ce film, Pascale a réalisé un deuxième documentaire court en 2019, intitulé “Deux Soeurs”. “Eat Bitter” est son premier long métrage.
Mélissa Blanco travaille depuis une dizaine d’années en tant que programmatrice et régisseuse copies dans des festivals tels que le FIFIB, Séries Mania, Luxembourg Film Festival, Poitiers Film Festival. Elle est aujourd’hui chargée de programmation pour MUBI France et organise le cycle Maestra, dédié au matrimoine cinématographique, à Utopia Bordeaux.
Chloé Buire est chargée de recherche au CNRS au centre Les Afriques dans le Monde. Ses travaux portent sur l’engagement politique de la jeunesse en Afrique australe (Afrique du Sud, Angola). Elle a notamment passé plusieurs années à Luanda pour créer des partenariats avec différents collectifs citoyens et mener ses recherches de façon participative, en utilisant notamment des méthodes audiovisuelles (photographie, vidéo, cartographie narrative). Certaines de ces productions sont accessibles sur son blog microlab.hypotheses.org.
Gabrielle Chomentowski est chargée de recherche CNRS et directrice adjointe du Centre d’Histoire sociale des mondes contemporains (CHS). Ses travaux portent sur l’objet cinématographique dans ses dimensions sociales et culturelles. Elle s’est d’abord intéressée à la question nationale dans le cinéma soviétique des années 1920-1930 puis aux circulations cinématographiques durant la guerre froide en privilégiant des sources soviétiques, africaines et françaises. Elle travaille plus spécifiquement sur l’histoire des mobilités étudiantes dans les écoles de cinéma au XXe siècle.
Né en 1971 à Saint-Louis au Sénégal, Thierno Ibrahima DIA est un enseignant du cinéma et de l’audiovisuel au Département Arts de l’Université Bordeaux Montaigne. Ses recherches portent notamment sur le cinéaste sénégalais Djibril Diop Mambéty, le dramaturge suisse Friedrich Dürrenmatt et les sociétés postcoloniales. Il est également rédacteur en chef du magazine Africiné.
Alassane Diago est né en 1985 à Agnam Lidoubé, un village peul situé au nord-est du Sénégal. Après une formation audiovisuelle au Média Centre de Dakar en 2007 d’où il sort technicien audiovisuel polyvalent, il effectue plusieurs stages en techniques de réalisation et d’écriture scénaristique notamment avec le cinéaste-documentariste Samba Félix Ndiaye. Il réalise son premier long-métrage documentaire Les Larmes de l’émigration en 2010, récompensé par le grand prix du jury du meilleur documentaire, le prix Casa Africa au Tarifa African Film Festival (Espagne) et le prix du public du meilleur long métrage documentaire au Festival International du Film Francophone de Namur (Belgique). Son dernier film Le fleuve n’est pas une frontière (2022) a fait sa première mondiale au Festival de Locarno et a été sélectionné par de nombreux festivals internationaux dont IDFA et Cinéma du Réel.
Thierno Souleymane Diallo est né en Guinée. Il a étudié à l’ISAG (Université des Arts de Guinée) à Dubréka. En 2012, il part au Niger pour faire un Master spécialisé en documentaire de création, puis une licence de cinéma documentaire au Sénégal. Il réalise plusieurs courts métrages pendant ses études. En 2015, Souleymane réalise son premier documentaire Un homme pour ma famille, puis, en 2018, NÔ MËTÎ SÎFÂDHE. Il travaille également pour une télévision guinéenne. Au cimetière de la pellicule est son premier long métrage documentaire.
Professeur agrégé d’histoire, Benoît Dupin est également chargé d’enseignement à Sciences Po Bordeaux. Spécialiste de l’Afrique du Sud et de l’Afrique australe contemporaines, il est chercheur au laboratoire LAM – (« Les Afriques dans le monde » – UMR 5115 du CNRS).
Alessandro Jedlowski est chercheur en sociologie des médias à l’Université de Rome 3, et co-coordinateur de la Chaire Diasporas Africaines de Sciences Po Bordeaux. Ses travaux récents se concentrent principalement sur l’analyse des industries des médias africains et sur les réseaux de circulation (culturelle, économique, marchande) qui relient l’Afrique et ses diasporas en Europe et dans les pays du Sud (l’Inde et la Chine en particulier).
Natif de Kinshasa, Alain Kassanda a quitté la RDC pour la France à l’âge de 11 ans. Après des études de communication, il se lance dans l’organisation de cycles de projections de films et organise des festivals dans différents cinémas parisiens. Il devient ensuite programmateur des 39 Marches, une salle de cinéma d’art et d’essai durant cinq ans, en banlieue parisienne, avant de s’installer à Ibadan, au sud-ouest du Nigéria, de 2015 à 2019. Il y réalise Trouble Sleep, un moyen métrage centrée sur l’univers de la route, appréhendée du point de vue d’un chauffeur de taxi et d’un collecteur de taxe. Le film a reçu le Golden Dove du meilleur film au festival Dok Leipzig en 2020 et la mention spéciale du jury au festival Visions du réel. S’en suit, Colette et Justin, un long métrage entremêlant récit familial et histoire de la décolonisation du Congo, sélectionné en compétition internationale à Idfa en 2022. Coconut Head Génération, son troisième film, centré sur la condition étudiante au Nigeria a obtenu le Grand-Prix au festival Cinéma du réel 2023.
Peju Layiwola, née le 29 septembre 1967 à Benin City, est une historienne de l’art et une artiste visuelle nigériane. Citée comme une «avant-garde du 21e siècle» dans le livre Art Cities of the Future, elle est aussi professeur d’art et d’histoire de l’art à l’université de Lagos. Elle est particulièrement impliquée dans la bataille pour le retour d’objets spoliés pendant la colonisation, en Afrique de l’Ouest.
Suite à son premier voyage à Madagascar en 1997, ses activités estudiantines, associatives ou professionnelles ont toujours été orientées vers l’Océan Indien (Madagascar – La Réunion). Après des études de psychologie, d’anthropologie et de sciences économiques et sociales, Eva Lova-Bely obtient un master 2 “Production Documentaire de création” délivré par l’Université Grenoble 3 et l’école documentaire d’Ardèche Images de Lussas. Elle dirige avec Nantenaina Lova la société malgache Endemika Films et a créé sa société de production et de distribution réunionnaise, Papang Films.
Professeur de littérature francophone à l’Université Bordeaux Montaigne et Chercheur à LAM (Les Afriques dans le Monde. Sciences Po/Bordeaux). Titulaire de la Chaire d’Excellence Diasporas africaines et transculturalité. Etudes de germanistique interculturelle, de romanistique, de littérature comparée et de sciences politiques à l’Université de Bayreuth (Allemagne). Docteur en lettres et philosophie (Université de Bayreuth, Allemagne). Habilitation (Université de la Sarre en Allemagne, Venia legendi littérature générale et comparée). Membre de l’APELA.
Après avoir été journaliste à Madagascar et avoir constaté les effets pervers d’une certaine idéologie du développement, il a été initié à l’audiovisuel à l’Université de La Réunion et a intégré par la suite l’école de cinéma de Toulouse (ENSAV – France). Il a créé sa société de production, Endemika Films, en 2008. C’est l’une des seules sociétés à Madagascar qui s’est toujours consacrée au cinéma. Elle est administrée par Candy Radifera et par sa femme, Eva Lova-Bély qui a aussi créé sa société de production et de distribution à La Réunion, leur lieu de vie actuel. Avec sa caméra, il raconte les histoires de ceux qui résistent à un système, ceux qu’on a tendance à dénigrer et qu’il considère comme de vrais héros du réel. Il tient à alterner humour et gravité, fidèle à la manière de pensée malgache.
Katy Lena Ndiaye vit entre Dakar et Bruxelles. Cinéaste documentariste, ses films mêlent à l’écran une Afrique contemporaine, les relations qu’elle entretient avec l’histoire, la mémoire, les héritages. L’argent, la liberté, une histoire du franc CFA, est son dernier film. Un long métrage documentaire consacré au franc CFA, une monnaie héritée du système colonial français et toujours en circulation dans une douzaine de pays africains. Le film à base d’archives nous propose un voyage à travers l’histoire du continent, de la fin du XIXe siècle à nos jours.
Mohamed Said Ouma est réalisateur, ancien directeur de festivals à La Réunion et aux Comores, formateur et conférencier sur le cinéma de l’Océan indien, représentant des Comores, Madagascar, Maurice et des Seychelles au sein de la Fédération panafricaine des cinéastes (FEPACI). Il vient d’être nommé à la tête de DOC-A (Documentary Africa Fund), une initiative panafricaine visant à renforcer le réseau de films documentaires en Afrique, par le biais d’ateliers et de fonds pour la production et la distribution. – (Cinéma du Réel)
Originaire du Mali, Ibrahim Diakité dit Diaboura, est un chanteur compositeur et virtuose de Ngoni, qui est un instrument traditionnel de la famille des harpes Africaines.
Il apprend cet instrument dès l’enfance auprès de maitres maliens, et intègre plusieurs formations musicales qui l’amèneront en Europe. Il s’installe en Espagne, puis en France où il fait la connaissance de François Chommaux guitare/synthé, Eric Camara contrebasse, Christophe Urbanski Percussions, avec qui il monte le groupe Tonton Action en 2021.
Compositions et morceaux traditionnels Maliens se mélangent aux influences éclectiques des musiciens issus du rock, de l’électro, de la salsa et des musiques de l’Afrique de l’Ouest.
C’est en Bambara en Français et en Espagnol qu’Ibrahim chante les pays quittés, traversés et atteints, les difficultés sociales et politiques, les histoires des modernes et la sagesse des anciens.
Guitariste né à Madagascar, Rija a appris au contact des plus grand maîtres de la musique traditionnelle malgache (Rakoto Frah, Erick Manana, Régis Gizavo, Kolibera, Olombelo Ricky, etc.).
Il est professeur d’enseignement artistique en guitare jazz et musiques actuelles au Conservatoire Jacques Thibaud de Bordeaux où il enseigne également les musiques du monde.
Rija se spécialise notamment dans le style Ba-Gasy (musique traditionnelle des Hauts-Plateaux de Madagascar). Il a sorti en 2018 l’album Dobla Sento, entièrement consacré à ce style, en duo avec la chanteuse Lalatiana. Il faut aussi partie du groupe Malagasy Guitar Masters, formation réunissant trois des plus grands guitaristes malgaches actuellement.
Elena Schilling est une scènariste et réalisatrice basée à Stuttgart en Allemagne. Elle est diplômée de l’Université Eberhard-Karls à Tübingen depuis 2016 et a écrit une thèse sur l’utilisation de médias interactifs pour la production de films documentaires. Le projet If objects could speak a été créé durant ses études à la Filmacademy Baden-Württemberg où elle a réalisé plusieurs courts-métrages. Elle y a obtenu son diplôme en 2022 et travaille actuellement sur un projet de long métrage documentaire.
Artiste pluridisciplinaire, Yolande ZAUBERMAN est l’une des voix singulières du cinéma français. Son cinéma, toujours intime, éclaire les zones d’ombre, brise les interdits, libère la parole.
Elle débute auprès d’Amos Gitaï puis, en 1987, signe son premier documentaire, CLASSIFIED PEOPLE. Le film bénéficie d’une grande exposition dans les festivals internationaux, d’une sortie en salles et est nommé au César du meilleur court-métrage documentaire en 1989, année où son deuxième film, CASTE CRIMINELLE est sélectionné au Festival de Cannes. En 1992, Yolande Zauberman met en scène sa première fiction, MOI IVAN, TOI ABRAHAM, film de clôture de la Quinzaine des Réalisateurs et primé dans le monde entier, notamment du Prix de la Jeunesse au Festival de Cannes. En 2011, WOULD YOU HAVE SEX WITH AN ARAB? est sélectionné à la Mostra de Venise. Son long-métrage documentaire M, sorti en 2019, a été récompensé du Prix spécial du jury au Festival de Locarno, ainsi que du Prix Lumières et du César du meilleur documentaire.