Passe-moi le texte - "Les Dieux tambourinent"

Passe-moi le texte – « Les Dieux tambourinent »

atelier médiation Saison de l'Institut des Afriques théâtre

Restitution d’ateliers de lectures du texte dramatique Les dieux tambourinent de Jeannine Dissirama Bessoga par des élèves de Terminale du Lycée des Graves à Gradignan.

Accompagné·e·s par la comédienne Marion Lambert, des élèves de terminale du Lycée des Graves à Gradignan bénéficient d’ateliers, dans le cadre du dispositif Passe-moi le texte porté par la compagnie Studio Monstre, en partenariat avec Les Francophonies – des écritures à la scène et la Maison des auteurs·rices des Francophonies à Limoges.
Passe-moi le texte est un dispositif de lecture à voix haute pour la découverte de textes de théâtre contemporain.

Au cours de différents ateliers, les élèves vont mettre en voix pour la première fois le texte dramatique Les Dieux tambourinent de Jeannine Dissirama Bessoga. Deux temps de restitution du projet seront proposés au sein du Lycée des Graves le jeudi 27 mars

  • à 15h : représentation réservée au public scolaire ;
  • à 20h : représentation ouverte au public, inscription gratuite  et obligatoire sur Helloasso. La représentation sera suivie d’une rencontre avec l’autrice Jeannine Dissirama Bessoga, animée par Mathilde Souchaud de la compagnie Studio Monstre.

Jeannine Dissirama Bessoga

Jeannine Dissirama Bessoga est une artiste togolaise reconnue pour sa polyvalence dans l’écriture, le théâtre et le cinéma. Formée initialement au cinéma, elle est sensibilisée à l’écriture par La Fabrique de Fictions au Togo créé par Elemawusi Agbedjidji. Elle a été lauréate du programme Odyssée du réseau européen des centres culturels de rencontre (ACCR) en 2023. Les Dieux tambourinent est son troisième texte, qu’elle écrit en résidence à la Maison des auteurs·rices en 2024 et 2025.

Les Dieux tambourinent

Pressée par sa communauté TikTok de montrer Kantanbolo, la source d’eau sacrée et idyllique de son enfance dont elle a tant parlé, Bamima revient au village après une longue absence. Elle découvre que Kantanbolo et les poissons silures qui la peuplaient n’existent plus, ce qui bouleverse ses convictions et son identité. En quête de vérité et guidée par sa grand-mère, elle tente de comprendre la cause du tarissement de la source et de trouver les moyens de la rétablir.
Est-ce que la transformation de mythes en superstitions implique un rapport différent à la nature ? Est-ce pour protéger ces espaces que nos prédécesseur·euse·s ont conté inlassablement des histoires d’animaux sacrés ?