Littératures africaines francophones et éditeurs français : la fin d'un monopole ?

Littératures africaines francophones et éditeurs français : la fin d’un monopole ?

Saison de l'Institut des Afriques Littérature

Organisateur : Lettres afro-caribéennes, Escale du Livre, ICI (intermédialité créative et inclusive) et l'IdAf

Dans le cadre de l’Escale du Livre.

Pendant longtemps les auteurs africains francophones ont été publiés par des maisons d’éditions françaises. Celles-ci gardaient l’exclusivité des droits. C’est ainsi qu’aujourd’hui la majorité de classiques littéraires africains francophones sont la « propriété exclusive » de maisons d’éditions françaises privant les éditeurs africains de se saisir de leurs patrimoines littéraires. 

Il existe aujourd’hui une effervescence de l’édition africaine, occultée pendant trop longtemps. Coéditions, rééditions, traductions : les maisons africaines redoublent d’inventivité pour trouver aujourd’hui leur place dans les économies nationales et internationales du livre.

Le prix Goncourt en 2021 attribué à un livre co-édité par une maison d’édition française (Philippe Rey) et sénégalaise (JIMSAAN) pour l’œuvre  La plus secrète mémoire des hommes de Mohamed Mbougar Sarr a mis en lumière une nouvelle dynamique à l’œuvre depuis quelques années. De plus en plus d’auteur.e.s africains vivant en Occident souhaitent aujourd’hui une co-édition équilibrée. Les éditeurs français sont-ils prêts à abandonner « l’exclusivité » ? Quel est l’état du paysage éditorial et de la chaîne du livre en Afrique ?  Quel est le rôle des écrivain.e.s afro-diasporiques dans cette reconfiguration des enjeux de la co-édition entre les Afriques et la France ? 

Rencontre professionnelle en présence de : Hemley Boum, écrivaine, Anne-Sophie Stefanini, romancière et éditrice, Jean-Luc Raharimanana, écrivain et éditeur. Modération par Elara Bertho, chercheure CNRS en littératures africaines au laboratoire Les Afriques dans le Monde.