La vie sociale et politique des papiers d'identification en Afrique (exposition)

La vie sociale et politique des papiers d’identification en Afrique (exposition)

Saison de l'Institut des Afriques

Ce projet propose dʼétudier la « gouvernementalité des papiers » en Afrique subsaharienne, de lʼaprès guerre à lʼépoque actuelle de diffusion globale des normes biométriques dʼidentification. Une exposition à découvrir du 5 mars au 5 avril 2024 aux Archives de Bordeaux Métropole !

La vie sociale et politique des papiers d’identification d’Afrique

L’exposition présente la synthèse d’un travail de recherche mené pendant quatre ans (2015-2019), qui a associé une quinzaine de chercheurs sur la question des papiers d’identité en Afrique. L’étude a porté sur la « gouvernementalité des papiers » en Afrique subsaharienne, de l’après-guerre à l’époque actuelle de diffusion globale des normes biométriques d’identification. En abordant les « papiers » dans une perspective de sociologie historique comparée, ce programme s’attache à comprendre la façon dont les dispositifs matériels de l’identification et de l’assignation identitaire ont, d’un côté, répondu au projet étatique d’inclure, d’exclure ou de contrôler les individus et, de l’autre, permis l’émergence de nouvelles subjectivités morales et politiques.

Panneaux thématiques, photographies et vidéos d’entretiens illustrent le propos et sont mis en lien avec les fonds conservés aux Archives métropolitaines. En regard est présentée une sélection des documents constitutifs de l’identité administrative des individus (état civil, recensement de population, cartes d’électeurs, cartes d’identité, etc.) en mettant l’accent sur leur évolution dans le temps.

Vernissage le mardi 5 mars à 19h, en présence des coordinateur·rice·s de l’exposition Séverine Awenengo Dalberto, chargée de recherche au CNRS et membre du site Aubervilliers de l’Institut des Mondes Africains et Richard Banégas, professeur de science politique à Sciences Po et chercheur au Centre de recherches internationales (Ceri). Entrée libre et gratuite. 

Visites commentées

Des visites gratuites de l’exposition sont proposées les mardis 12, 19, 26 mars et 2 avril, de 12h à 13h. Réservation au 05 56 10 20 55 ou écrivant à service.mediation.archives@bordeaux-metropole.fr

Le programme autour de l’exposition

La vie sociale et politique des papiers d’identification en Afrique masterclass

Masterclass par Séverine Awenengo Dalberto, chargée de recherche au CNRS et membre du site Aubervilliers de l’Institut des Mondes Africains et Richard Banégas, professeur de science politique à Sciences Po et chercheur au Centre de recherches internationales (Ceri).

Mardi 5 mars à 17h aux Archives de Bordeaux Métropole. Inscription gratuite via Helloasso.

À la mémoire des victimes du génocide des Tutsi au Rwanda conversation littéraire et scientifique

Avec Beata Umubyeyi Mairesse, écrivaine et co-fondatrice du Cercle de lectures afro-caribéennes. Modération par Virginie Andriamirado, Présidente de l’Institut des Afriques et journaliste indépendante.

Mercredi 6 mars à 19h aux Archives de Bordeaux Métropole. Inscription gratuite via Helloasso.

Photo : Francegenocidetutsi.org / Expo Eugénie Dupaquie

Identifier les migrants morts en Méditerranée discussion-performance dansée

Un échange avec Alimou Diallo, chercheur à l’Institut des Sciences sociales du politique (École normale supérieure Paris-Saclay et Université Paris-Nanterre) et Émeline, co-référente de l’antenne SOS Méditerranée Bordeaux, modéré par Bérénice Jamme, chargée du centre de ressources à l’IdAf.

La discussion sera ponctuée d’interludes dansés par Jessica Yactine, danseuse et chorégraphe.

En partenariat avec SOS Méditerranée.

Mercredi 13 mars à 19h aux Archives de Bordeaux Métropole. Inscription gratuite via Helloasso.

Partenaires

Une exposition proposée en partenariat avec les Archives de Bordeaux Métropole, le Laboratoire Les Afriques dans le Monde et le GIS Études Africaines. L’exposition est développée en partenariat avec le Centre de recherches internationales (CERI) de Sciences Po, l’Institut des Mondes africains (IMAF) et Wits University à Johannesburg.