Organisateur : Université Populaire de Bordeaux, LAM - Les Afriques dans le Monde et Institut des Afriques
Cette conférence est la deuxième de la Chaire Afriques, dans le cadre du Cycle « Penser les discriminations aujourd’hui, en France et dans les Afriques ».
Avec la vague #MeToo, la dénonciation des violences sexuelles a pris une visibilité inédite à travers le monde, y compris sur le continent africain. Elle a permis d’en montrer l’ampleur et a plus largement nourri la réflexion sur les ressorts et fondements des violences faites aux femmes dans des sociétés patriarcales qui naturalisent les inégalités entre les sexes et tolèrent voire légitiment les discriminations qu’elles subissent. En Afrique, les exemples des mobilisations contre les violences sexuelles et pour la légalisation de l’avortement témoignent d’une libération progressive de la parole et d’une volonté des femmes d’impulser des réformes pour se réapproprier leur corps, enjeu de débats et de politiques dont elles ont été largement exclues historiquement.
Ce rendez-vous est organisé dans le cadre de la Saison de l’Institut des Afriques (IdAf). En partenariat avec l’Université Populaire de Bordeaux et LAM – Les Afriques dans le Monde.
Marième N’Diaye est chargée de recherche au CNRS, rattachée au LAM (Les Afriques dans le monde). Ses recherches croisent sociologie du droit, sociologie de l’action publique et études sur le genre. Après une thèse sur les politiques du droit de la famille au Sénégal et au Maroc, elle a axé ses recherches sur le Sénégal et travaille sur trois principales thématiques : les usages militants du droit par les organisations féministes, les débats relatifs à la dépénalisation de l’avortement et le traitement judiciaire de l’homosexualité.
Publications : https://www.lam.sciencespobordeaux.fr/annuaire-chercheurs/nom/marieme-ndiaye/